Accessible à tous les porte-monnaie, le concombre est par ailleurs facile à préparer et peu calorique. Chaque année, il remporte un vif succès. En France, nous en consommons environ 1,8 kilos par an et par personne. Cru ou cuit, apprenez à varier les plaisirs !
Né selon toute vraisemblance dans le nord de l'Inde (où il fait l'objet de nombreux récits légendaires), le concombre s'est très tôt propagé vers la Chine et le Moyen-Orient. Il est ensuite cultivé sur les bords du Nil par les Égyptiens, qui en consomment beaucoup et le remettent en offrandes à leurs dieux. Les Hébreux l'importent également en Terre promise, où il devient l'un de leurs mets préférés.
Durant l’Antiquité, Grecs et Romains apprécient aussi beaucoup le concombre, malgré sa forte amertume. Pline rapporte même que l'empereur Tibère s'en régalait quotidiennement, et que les jardiniers le faisaient pousser sous cloche pour accélérer sa croissance.
En France, on trouve mention officielle de sa présence dès le 9ième siècle, lorsque Charlemagne en ordonne la culture dans ses domaines. Au 17è siècle, Louis XIV en est également très friand. Pour le lui servir en « primeur », La Quintinie, le jardinier en chef de Versailles, développera alors la production sous serre.
Aujourd'hui, le concombre est principalement cultivé de cette manière.
Le concombre était beaucoup plus amer hier qu'aujourd'hui. Pendant très longtemps, il a été utilisé pour ses vertus médicinales et non pour son intérêt alimentaire. En dermatologie, par exemple, on l'utilise (sous forme de cataplasme ou de lotion) pour lutter contre les rougeurs, les dartres et les démangeaisons.